vendredi 14 septembre 2007

11/09/2007, Adélaide - Arkaroo Rock


Nous nous rendons tout d'abord dans la banlieue d'Adélaide pour rendre le camping car. Nous poursuivons notre périple avec les grosse voiture de Agnes (une Ford break, 6 places, bien chargée avec tout nos bagages). Nous roulons plein Nord vers les Flinders Range National Park, une région typique d'Australie. Le décors se modifie: nous sortons d'Adélaide, les plaines immenses de culture puis d'élevage sont verdies par les récentes précipitations.
La végétation se fait de plus en plus éparse et nous approchons de collines dans lesquelles nous pénétrons par une route qui serpente dans un univers devenant rocailleux, rappelant les western spaghetti à la sauce du bush. Des touffes de végétation jaunies, des parcelles d'herbe rabougrie cerclées par d'interminables clôtures, où paissent des moutons désormais maigres. Nous entrons dans des villes de plus en plus petites et de plus en plus éloignées les unes des autres. Nous mangeons un sandwich dans une ville dont l'unique rue centrale abrite un magasin, un minuscule musée et une aire de barbecue.
Les routes semblent infinies, les voitures rares. Pour s'aventurer dans les Flinders Range, nous avons une voiture qui peut rouler sur la piste, un jerrican d'essence, 20 litres d'eau, de la nourriture, le nécessaire pour se débrouiller dans ces contrées désertiques. Les paysages sont maintenant grandioses, une plaine rouge, quelques arbres chétifs, des émeus sauvages (autruche australienne) parfois des troupeaux de kangourous qui s'enfuient à notre passage, dans le fond, des falaises majestueuses de roche blanche et rouge, érodée par les millénaires. Nous sommes dans des territoires de plusieurs ethnies aborigènes. Nous campons à côté d'une balade vers des peintures aborigènes, au pied d'une magnifique colline. Nos tentes sont aux milieu du bush désertique.
Le ciel étoilé est d'une formidable clarté. Le silence majestueux du bush est troublé par le crépitement du petit feu que nous avons allumé. Nous dormons avec la tête dans la voie lactée étincelante du désert.

1 commentaire:

Nico a dit…

Pouh, cest pas un recit mais un poeme :)
Votre voyage semble fabuleux!
all the best
nicolas